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Une menuiserie est composée de 2 cadres, le cadre ouvrant et le cadre dormant, d'une quincaillerie pour l'actionner et d'un remplissage (la plupart du temps du vitrage, parfois du panneau ou des planchettes).

Voici une description succinte de ces éléments.

Le cadre OUVRANT
(Les formes varient selon le fournisseur. En bois, des moulures peuvent être ajoutées. Choix uniquement esthétique)
Le DROIT L'ARRONDI L'INVISIBLE (en alu)

 

Le cadre DORMANT
(à choisir selon le type de murs et de pose)
Le STANDARD Le RENO Le MONOBLOC

Cetains fournisseurs ne proposent pas le cadre réno et le monobloc, mais des pièces détachées peuvent être commandées et fixées au cadre pour y palier. Cela se traduit donc par plus de main d'oeuvre à l'installation.

Voici, par exemple, des profils INOUTIC :

TAPEES
à fixer face extérieure du dormant
sur les montants latéraux et la traverse haute
SEUIL
à fixer sous le cadre dormant
dirigé vers l'extérieur
pour éviter les infiltrations d'eau

 

Les FIXES

Le fixe est dit simple ou double. Il est simple quand il n'est composé que d'un cadre, le dormant dans lequel est intégré un double ou triple vitrage. Ce dernier est maintenu en face intérieur par des parecloses. Il est double quand il est composé des deux cadres, le dormant et l'ouvrant, mais ce dernier est vissé au dormant en travers et ne peut donc pas bouger. Le vitrage est ensuite ajouté et pareclosé. Les vis de raccord ne sont donc plus visibles, ni accessibles.

 

Le cas spécifique des COULISSANTS

Les cadres ouvrants et dormants des coulissants diffèrent sensiblement selon le type de manoeuvre choisie :
coulissant, levant-coulissant ou coulissant à translation.

Pour le coulissant à translation, les cadres restent les mêmes que ceux des fenêtres. On actionne la poignée d'1/4, l'ouvrant se penche en oscillo. Le 1/4 suivant permet de décrocher le bas de l'ouvrant et de le coulisser. Quand on le ferme, la quincaillerie périphérique écrase l'ouvrant sur le dormant et permet ainsi une bonne étanchéité à l'air.
Dans ce cas-ci, le rail et le chariot à roulettes sont fixés sur la face verticale intérieure du dormant. Pour bien comprendre, j'en ai un en expo !

Dans le cas du coulissant et du levant-coulissant, le cadre dormant est spécifique. Il est composé d'un ou de plusieurse rails et les chariots à roulettes sont fixés sous le ou les ouvrants.

Pour le levant coulissant, il faut pivoter la poignée d'un demi-tour pour remonter l'ouvrant de 1 ou 2 cm, ainsi le déverouiller pour pouvoir le coulisser.

Pour le coulissant simple, le déverrouillage de la quincaillerie se fait par un petit levier ou une coulisse. Il suffit ensuite de pousser latéralement l'ouvrant pour l'actionner. On comprend que ce système est le moins isolant quant à l'étanchéité à l'air.

Les coulissants à galandage sont de coulissants simples avec un cadre dormant plus large que la largeur totale des ouvrants. Cette rallonge est cachée dans l'habillage intérieur du mur et permet une plus grande ouverture, puique les ouvrants s'y insèrent. Mais, attention, il faut la place suffisante d'un côté ou de part et d'autre de la baie, appelé communément du débattement..
Selon le fournisseur, le dormant peut être à 1, 2, 3 rails et donc autant d'ouvrants. Imaginons une baie de 2m40 avec peu de débattement latéral. On peut concevoir une menuiserie de 3 ouvrants de 80cm de large se couliss
ant tous d'un seul côté grâce à un cadre dormant de 3 rails. Dans ce cas, le débattement latéral suffisant pourra être d'environ 1m. La contre-partie est l'épaisseur de la menuiserie qui augmente à chaque raïl supplémentaire.
Il faut également savoir que ce type de coulissant est le moins isolant de tous, puisque le surplus de cadre vient à la place de l'isolant et commes les ouvrants s'y emboitent, l'étanchéité à l'air ne pas peut pas être totalement assurée.

 

LE TYPE DE MURS ET DE POSE

Idéalement, la menuiserie doit être posée dans le même plan ou dans le prolongement de l'isolation afin d'éviter les ponts thermiques.
Voici quelques croquis de situations possibles selon qu'il s'agisse de murs neufs (ou d'anciens dégagés de tout habillage) ou d'une rénovation, c'est-à-dire le remplacement d'anciennes menuiseries par de nouvelles.

NOUVEAUX MURS

noir : murs

bleu : menuiserie

Vert : isolation

  • menuiserie en applique
  • Isolation intérieure et habillage avec recouvrement de la menuiserie
  • menuiserie monobloc en applique
  • isolation intérieure et habillage emboités
  • menuiserie posée en tunnel entre murs ou débordante
  • Isolation par l'extérieur (ITE)
  • menuiserie posée avec pré-cadre en applique extérieur
  • Isolation par l'extérieur (ITE)
  • menuiserie posée en feuillure
  • Isolation répartie, c'est-à-dire à l'intérieur des murs (maison ossature bois, briques de façade-isolation-blocs intérieur; maxi-briques et bardage extérieur...)

 

RENOVATION

Noir : murs
brun : ancienne menuiserie

Bleu : nouvelle menuiserie

 


On conserve l'ancien dormant.

On habille l'extérieur avec bavette et équerres.
On perd de la luminosité.

 

On retire l'ancien dormant.

Indispensable si les anciennes menuiseries sont en mauvais état.
+ de travail au démontage.
Meilleur isolation.
Moins de travail de finition (pas de découpes des équerres, étanchéité...)

AVANT
avec murs intérieurs à fleur de menuiserie OU plus épais.
Il existe d'autres cas de figure.

APRES

 

La quincaillerie varie d'un fabricant à un autre. Les marques peuvent être : Maco, GU, Dr Hahn, Ferco, WinkHaus...
En ce qui concerne les fenêtres, les menuiseries à frappe, en France, on distingue 3 manoeuvres principales : l'ouvrant à la française, le tombant ou ouvrant à soufflet et l'oscillo-battant.
Avec un ouvrant à la française, les charnières (organes de rotation) sont positionnées sont un montant verticale, la poignée sur l'autre montant verticale et le mouvement de l'ouvrant (du vantail) va de gauche à droite (ou de droite à gauche).
Un tombant a des charnières sur le profil horizontal bas et la poignée sur le profil haut. Quand il s'ouvre, il se détache en-haut et est retenu par un compas.
L'oscillo battant combine ces 2 types d'ouvertures.

 

Le vitrage

En standard, il est composé de 2 feuilles de verre, parallèles et réunies hermétiquement par un cadre (entretoise), à l'origine en alu ou plus récemment en composite (Swiss Spacer ou TGI spacer). L'espace entre ces parois est comblé par du gaz, de l'Argon. Depuis peu, on trouve également des remplissages au Krypton, meilleur isolant thermique.
Leur épaisseur commune est de 4mm chacune. Elles peuvent être plus épaisses si les superficies sont grandes ou pour une meilleure isolation acoustique, par exemple.
Dans la même logique, on fabrique des triple vitrages; une feuille de verre, un cadre, une 2e feuille de verre, un cadre et une 3e feuille de verre.
Ce qui rend un double ou triple vitrage isolant c'est cet espace inerte entre chaque feuille. L'inertie est importante pour éviter les transferts thermiques par le mouvement
. Pour cette raison, l'écartement idéal entre 2 feuilles doit être compris entre 8 et 18mm et rempli par un gaz aux propriétés isolantes. Nous obtenons donc des doubles vitrages de 16 à 26mm d'épaisseur.
Le remplacement du cadre alu par un cadre en composite a aussi pour but d'éviter les transferts thermiques. L'alu étant un matériau conducteur, contrairement aux matériaux composites ou de base plastique.
On peut également fabriquer ces doubles et triples vitrages avec des feuilles de verres elles-mêmes composées de plusieurs couches, à savoir des feuilles de verre collées entres-elles par un ou plusieurs films de Polyvinyle butyral (PVB) C'est ce qu'on appelle du verre feuilleté. Ainsi, du 44.2 est fait de 2 feuilles de verre de 4mm (44) et de 2 pellicules de PVB (.2). Quand on parle de SP10, il s'agit de vitrage feuilleté de ce type (chez Saint-Gobain) !
Il existe du verre trempé. Celui-ci a subi un traitement chimique et/ou thermique qui modifie sa structure et le rend très résistant. De cette manière, quand il "casse", il se désagrège en une multitude de tout petits morceaux bien moins dangeureux que des éclats tranchants.
Parfois, les vitrages feuilletés sont fabriqués avec des feuilles de verre trempé.
Enfin, les feuilles de verre peuvent être dépolies (vitrage sablé, satiné) ou décoratives (chinchilla, Delta, master carré...).

En dernier lieu, il est bon à savoir que le verre pèse 2,5kg par m², par mm d'épaisseur. Un double vitrage d'1m² en 4/ /4 pèse donc 20kg, sans les cadres de menuiserie...

 

 

Deux paramètres primordiaux sont à ne pas oublier :

L'étanchéité à l'eau et à l'air : par le choix des profils adaptés au type de murs et de pose; par divers joints; par la qualité des profils et des menuiseries; par le type-même de menuiserie.

La ventilation : De nouvelles menuiseries et la bonne étanchéité mise en place empècheront l'humidité de sortir de l'habitation. Il faut donc penser à y installer un système de ventilation. Cela peut induire la mise en place d'aérateurs dans les fenêtres.
Nous devrons en discuter lors de notre rencontre.

 

 

 

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